L'activité des Éditions du Carmel se répartit en deux pôles. D'une part l'édition de livres et de revues : nous les concevons, les mettons en page et suivons leur impression.
D'autre part, la vente des livres que nous éditons et des ouvrages concernant le Carmel et la spiritualité chrétienne.
À ne regarder que les dessins de la couverture, on pourrait croire que ce livre est réservé aux plus jeunes d'entre nous. Il n'en est rien. C'est un petit traité de la prière silencieuse, l'oraison, accessible à tous et pour tous les âges de la vie. S'appuyant sur la Bible et l'enseignement des maîtres du carmel, l'auteur renouvelle notre approche de la prière. Un manule pour garder ou retrouver le dynamisme de notre vie spirituelle.
Une anthologie commentée de textes de la tradition carmélitaine. Histoire et fondements de l'Ordre, son origine, son développement actuel, la réforme entreprise à Avila par Thérèse de Jésus, sa diffusion en France. Prières, méditations, oraisons contemplatives, ce livre offre au public les textes les plus saisissants de la spiritualité du Carmel.
Comment bien s'interroger sur l'intériorité aujourd'hui sans prendre appui sur l'expérience d'une des traditions spirituelles les plus vivantes du christianisme, le Carmel ? C'est tout le projet de cet ouvrage issu d'un colloque. La première partie - historique - est consacrée à l'arrivée des Carmes déchaux dans le milieu religieux et culturel du XVIIe siècle français, et à son influence. Dans la seconde partie, les ressources de la théologie, de la philosophie et de la psychanalyse sont mobilisées pour répondre à une question plus large : comment comprendre aujourd'hui la relation personnelle à Dieu, qui est au coeur de la voie carmélitaine ?
La spécificité des Carmes, cette double vocation qui allie vie mystique et vie apostolique, s'enracine dans l'expérience des " primitifs " ermites qui. à l'époque des croisades, se sont retirés sur le Mont Carmel.
Présent en France depuis la seconde moitié du XIIIe siècle, le Carmel s'est diversifié au XVe siècle par la création de couvents féminins et celle d'un tiers-ordre. L'élan de la réforme catholique le conduit à un profond renouvellement à partir du début du XVIIe siècle : d'une part, l'introduction en France des réformes carmélitaines espagnoles de Thérèse d'Avila et de Jean de la Croix ; d'autre part, la réforme de Touraine dans les couvents de l'ancienne famille carmélitaine, distingués désormais par la dénomination " Grands Carmes ". Le colloque tenu à Lyon en septembre 1997 a réuni une vingtaine de spécialistes qui, du XVIIe au XXe siècle, replacent Carmes et Carmélites dans les contextes sociaux, politiques, intellectuels ou idéologiques de leur temps, et renouvellent une historiographie jusque-là trop cantonnée aux biographies édifiantes et aux monographies conventuelles.
Dans la Règle du Carmel, nous nous trouvons en présence d'une christologie qui nous fait devenir disciples, qui est vie dans le Christ, écoute attentive et priante de la Parole et célébration du Mystère du Salut. C'est la Parole de Dieu qui justifie la solitude et la valorise. L’oraison est décrite dans la Règle comme un « veiller dans la prière », comme une réponse existentielle à la Parole méditée et assimilée. Prier, c'est passer dans le secret du coeur de Dieu que la Parole révèle et communique ; c'est s'avancer vers Quelqu'un qui habite la Parole, qui est la Parole vivante.
Un petit livre qui expose de manière simple et complète l'histoire et la spiritualité de la dévotion à l'Enfant-Jésus de Prague, une dévotion carmélitaine qui trouve sa source dans l'amitié de Thérèse d'Avila pour l'Enfant-Jésus.
La Voie Carmélitaine expose la spiritualité et le cheminement du Carmel.L'auteur offre à ses lecteurs une occasion unique de comprendre plus profondément ce qui peut arriver lorsque Dieu devient le centre fondamental de la vie. Des questions comme le développement de l' homme, la justice et la paix, la transformation de notre humanité par l'union à Dieu, sont abordées. À travers le cheminement de personnalités fascinantes - Jean de la Croix, Thérèse d'Avila, Edith Stein - nous pouvons apprendre comment nourrir notre propre vie spirituelle.
Nicolas le Français fut probablement élu prieur général de l’Ordre en 1266 au chapitre de Toulouse.. Il est sans doute originaire de la France méridionale, de la province de Narbonne. La « Flèche de feu » fut écrite entre 1270 et 1271 alors qu’il était encore prieur général. Peu après il renonça à sa charge. Nous ignorons l’année de sa mort. Pour lui, il existe deux genres de vie : l’un, monastico-érémitique et contemplatif ; l’autre, engagé dans le service du peuple qu’il nourrit de la Parole de Dieu. Auquel de ces deux types appartient le Carmel ? Notre auteur souligne que la Règle le dit expressément lorsqu’elle parle du choix des lieux, ou de la solitude des cellules, de leur séparation, de l’obligation d’y demeurer en « méditant jour et nuit la Loi du Seigneur, et veillant dans la prière ». La Flèche de feu remet face aux options essentielles d’une forme de vie dans un temps de mutation.
Ce volume est une étude du manuel de formation des novices du Carmel dans la province de Touraine au début du XVIIe siècle. Dans ce siècle de l'invasion mystique, marqué par les réformes de nombreux ordres religieux, la province de Touraine a ainsi connu un retour à l'esprit fondateur de l'Ordre : régularité de la vie commune et renouveau de la vie de prière et de solitude. Cette étude sur les méthodes de prière, bien au-delà de sa valeur historique, peut conduire le lecteur sur le chemin de la vie intérieure en la présence de Dieu.
La Règle a été donnée aux Carmes par saint Albert, patriarche de Jérusalem, entre les années 1206 et 1214. Elle a été approuvée par le pape Honorius III le 30 janvier 1226, puis par Grégoire IX le 6 avril 1229, enfin par Innocent IV le 8 juin 1245 qui la confirma le 1er octobre 1247. Très brève (six pages environ), comme la règle de saint Augustin, elle donne l'essentiel de la vie carmélitaine.